HAUSSE DU PRIX DU CARBURANT, INSECURITE, MANQUE DE CONTROLE DES PRIX… LES COMMERÇANTS DU MARCHE DE FRUITS ET LEGUMES DE LA VILLE DE SYA NE MANQUENT PAS D’ARGUMENTS POUR JUSTIFIER L’AUGMENTATION DES PRIX DES PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION. LEFASO.NET LEUR A TENDU LE MICRO POUR RECUEILLIR LEURS AVIS.

A quelques mètres à l’entrée du marché, la première personne abordée est Rosalie Ouattara. Elle vend diverses céréales. Selon elle, la flambée des prix des céréales a fait baisser la fréquentation du marché. A titre d’exemple, elle cite le cas de la boîte de haricot qui est passée de 700 à 1000 F CFA aujourd’hui. Pour le maïs, la boîte, qui variait entre 300 et 350F, se vend à présent à 700F.

Sa voisine Worokiatou Ouédraogo, quant à elle, vend divers condiments. A l’en croire, quand les clients viennent au marché, ils se plaignent du changement permanent des prix des marchandises.

Emile Nana, un autre commerçant d’oignons, affectueusement appelé « Doyen » par ses collaborateurs, s’est également prononcé sur la flambée des prix des denrées. Il propose à l’Etat de subventionner les produits de grande consommation. Il pointe également du doigt la non-effectivité du contrôle des prix qui engendre l’anarchie.

Yaya Traoré, commerçant de mangues au marché de fruits et légumes de Bobo-Dioulasso, pense que la cherté des produits est liée à l’augmentation du coût du transport. « Avec l’augmentation du coût des transports, nous convoyons les sacs à Ouaga à 1 750F au lieu de 1 000F. Sur Dori, c’était à 2 250F mais présentement c’est à 2 750F. Avant, on vendait le sac de mangues à 5 000F, mais présentement on le vend à 7000F. Donc tout a augmenté », présente le commerçant.

Haoua Touré
Lefaso.net


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