Le directeur général du Fonds national de la finance inclusive, Wango Fidèles Yaméogo, a procédé, ce jeudi 21 avril 2022, à Ouagadougou, au lancement de la rencontre d’échanges avec des institutions de microfinance. Pendant deux jours, le FONAFI et ses partenaires vont faire le bilan à mi-parcours du projet de promotion de la finance inclusive pour l’accès des populations à faibles revenus aux services financiers du Burkina Faso.

La pandémie à coronavirus a eu des effets néfastes sur l’économie nationale. Des entreprises ont dû fonctionner à minima, d’autres ont même fermé boutique augmentant le nombre des chômeurs et plongeant des personnes dans une situation d’assistance.

Vue du présidium au lancement des échanges avec les institutions de la microfinance

Pour relancer l’économie, le gouvernement avait alloué, dans le cadre du projet de promotion de la finance inclusive pour l’accès des populations à faibles revenus aux services financiers du Burkina Faso, la somme de 5 milliards de francs CFA au Fonds national de la finance inclusive. Une première tranche de 3 milliards avait été débloquée en 2020 et la seconde, 2 milliards de francs CFA, en 2021.

Cet argent avait pour but d’accompagner 46 institutions de microfinance afin de pouvoir soulager leurs bénéficiaires potentiels qui ont été impactés par la pandémie et à des institutions de microfinance qui ont eu des problèmes de fonctionnement suite à cette pandémie. « Avec l’ensemble de ces 5 milliards, il était convenu avec les plus hautes autorités de pouvoir donner 30% de subvention au profit des institutions de microfinance partenaires et 70% sous forme de crédits à des taux bonifiés autour de 3,5% pour 46 systèmes financiers décentralisés pour l’ensemble de leurs clients qui ont été fortement impactés par la pandémie », a expliqué Wango Fidèles Yaméogo, directeur général du Fonds national de la finance inclusive.

Wango Fidèles Yameogo, Directeur général du Fonds national de la finance inclusive

Après une année d’exercice, le FONAFI a convié ses partenaires pour échanger sur les difficultés rencontrées dans la gestion des fonds qui leur sont alloués. « Il est question aujourd’hui de faire le point à mi-parcours et recenser les difficultés dans la mise en œuvre de ces financements reçus par le FONAFI. Nous allons échanger avec l’ensemble des structures sur leurs préoccupations parce que ces fonds n’ont pas été exécutés sans difficultés. Pendant ces deux jours d’échanges, les structures vont aussi s’imprégner des canevas mis à leur disposition pour nous renseigner et nous tenir informés des différentes situations produites à leur niveau », a ajouté Wango Fidèles Yaméogo.

Ce sont au total 46 structures de microfinance qui sont retenues dans le cadre de ce projet. Elles auront l’occasion de parler de leurs difficultés dans la gestion des financements afin que le Fonds national de la finance inclusive puisse y apporter des solutions.

Jacques Théodore Balima


Partager