LE CLUB DE PRESSE ECONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO A ORGANISE UN MASTER CLASS LE VENDREDI 12 AOUT 2022 A OUAGADOUGOU. LE THEME ETAIT « IMPACT DES CRISES MONDIALES, SOUS-REGIONALES ET NATIONALES SUR LES ECONOMIES AFRICAINES : CAS DU BURKINA FASO ».

A l’instar des autres pays, l’économie du Burkina Faso subit de plein fouet l’impact des crises mondiales et sous régionales. Ces crises endogènes et exogènes ont un impact négatif pour les économies africaines. Notamment en termes de difficultés d’approvisionnement à cause de la flambée du prix des produits à l’importation. En plus ces crises entrainent la hausse du prix des produits de grande consommation au niveau national.

L’impact de ces crises mondiales, régionales, ou nationales impactent l’ensemble des secteurs. Cependant, selon la nature de la crise il y a des secteurs qui subissent davantage. Il s’agit récemment du Covid-19 qui avait impacté le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, la crise Russie-Ukraine sur les produits de la boulangerie et le pétrole.

Dr Issa Kobyagda, directeur général de l’économie et de la planification, un des communicateurs au master class organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, a fait savoir que le pays est vulnérable aux crises internationales. Pour lui, un certain nombre de biens essentiels à la production sont importés.

Cependant, il a exposé des solutions pour juguler cette crise économique et les mesures urgentes à adopter par les Etats, les entreprises et consommateurs. Pour le cas du Burkina Faso, l’Etat a pris des mesures structurantes à savoir des subventions, des détaxes et un plan en gestion.

« L’Etat en négociation avec le secteur privé a permis effectivement à ce que le secteur privé revoit un peu plus ou moins en termes de gain momentané, en attendant bien sûr que des mesures structurantes puissent être prises pour garantir l’accompagnement du secteur privé. Pour ce qui est donc des biens et services distribués à la majorité des populations, ce n’est pas l’Etat qui le fait c’est plutôt le secteur privé à travers les entreprises et il est pertinent que dans le schéma actuel, l’Etat puisse discuter permanemment », a laissé entendre Dr Issa Kobyagda.

Il a ajouté que dans un mécanisme factuel, l’Etat procède à la distribution de vivres et des cash transfert au profit de la population pour permettre d’acquérir des biens. Il a souligné que le gouvernement compte mettre un plan d’action pour pouvoir permettre aux Burkinabè de moins subir les conséquences des crises internationales.

« Mais qu’à cela ne tienne, une crise comme cela nécessite qu’on revisite la situation économique pour garantir que l’économie puisse par elle-même créer des éléments qui permettent de maintenir pendant une certaine période. Puisque là nous sommes dans une structure où l’économie n’a pas du répondant en termes de production.

La spécialisation permet la réduction des prix, la réduction des coûts et améliore le bien-être de la population. C’est  dans la logique de l’Etat de travailler significativement à maintenir le moindre coût de certains biens même accepter certaines augmentations qui ne remettent pas en cause les pouvoirs d’achat des ménages », a notifié le directeur général de l’économie et de la planification, tout en rappelant que l’économie Burkinabè est à 70 % informelle.

Jules César KABORE

Burkina 24


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