La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est entrée en vigueur le vendredi 1er janvier 2021. Ratifiée jusqu’ici par 34 pays africains sur les 54, la ZLECA a pour but de développer les échanges commerciaux entre pays africains en vue de développer les richesses.

C’est un pas de géant dans l’histoire de l’intégration africaine. Les 34 pays ayant ratifié le traité de la ZLECA sont, depuis ce 1er janvier 2021, en situation de libre-échange. Même si l’effet n’est pas immédiat (produits concernés non encore définis), la ZLECA, que tous les pays du continent n’ont pas encore intégrée, prévoit la suppression de 90% des taxes douanières sur les biens et les services, d’ici 15 ans.
Elle vise à accroitre le commerce intra-africain pour créer davantage de richesses.

En effet, l’ensemble des pays africains signataires du traité ont fait le constat amer que les échanges entre pays africains ne représentent que 16% de l’ensemble de leurs échanges. Par contre, ce taux est au-dessus de 60% en Asie et en Europe. Il reste encore du chemin à faire mais le continent africain a tout à gagner avec cette zone de libre-échange qui va rendre les produits africains compétitifs au plan international. En effet, c’est un vaste marché d’environ 1,2 milliards de consommateurs que vise la ZLECA.

C’est en mars 2018 que l’idée de la ZLECA a germé avec l’accord inaugural de Kigali. En août 2020, le secrétariat permanent a ouvert officiellement à Accra au Ghana, où il siègera. Il est l’organe technique chargé de la mise en application de la zone de libre-échange.

E.L
Lefaso.net


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