Le secteur minier est la deuxième source de revenus d’exportations au Rwanda. Ainsi, le pays veut se lancer dans la transformation finie ou semi-finie des produits miniers régionaux, nous apprend Ecofin.

La transformation des minerais sur place est l’une des difficultés rencontrées par les pays africains. La plupart des pays miniers africains confient la transformation de leurs minerais aux sociétés occidentales.

Alors, le Rwanda entend changer la donne. Ainsi, pour surmonter cet obstacle, le pays a mis en place des réformes pour l’industrialisation du secteur minier. C’est ainsi qu’une Stratégie nationale de transformation a été adoptée en 2017 avec pour objectif de mise en œuvre d’ici 2024.

En plus, cela aboutira à la construction d’usines destinées à fondre la cassitérite en étain, à raffiner du wolframite pour obtenir du tungstène, à transformer la tantalite en tantale.

L’objectif de cette stratégie est de devenir une alternative pour les producteurs d’or africains comme le Burkina Faso, le Mali, le Ghana et la Tanzanie obligés actuellement d’envoyer leurs minerais en Suisse.

Egalement, le Rwanda envisage de se lancer dans la taille et le polissage des pierres précieuses, une activité peu pratiquée sur le continent.

En rappel, le Rwanda dispose, entre autres, de l’or, du diamant, du lithium, du fer et du cobalt.

Burkina 24


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