Le Comité de revue du programme budgétaire « Pilotage et soutien des services du Minefid » a tenu, le jeudi 16 décembre 2021 à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire de l’année en cours. Il s’est agi pour les participants de faire le bilan des activités de l’année écoulée.

C’est une recommandation des textes règlementaires. Le Comité de revue (COREV) doit tenir deux sessions ordinaires au cours de l’année. Après la première, les membres dudit comité étaient réunis le jeudi 16 décembre dernier à Ouagadougou, pour la seconde et dernière session de l’année finissante. « Cette session nous offre l’occasion d’examiner ensemble les performances du seul projet rattaché au programme budgétaire ‘Pilotage et soutien des services du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement’, à savoir le Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) dont la mise en œuvre arrive à terme le 31 mars 2022 », a relevé le représentant du secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

La deuxième session du COREV s’est penchée sur la mise en œuvre du plan de travail 2021 au 30 novembre de l’année. Selon le représentant du secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, 90 activités dont 40 pour le sous-programme « Finances publiques » et 50 pour celui consacré aux statistiques, étaient inscrites dans le programme d’activités. Pour la mise en œuvre de ces activités, 968 942 378 francs CFA ont été mobilisés.

Le représentant du Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des finances et du Plan a salué les performances du PAGPS

Selon Aïssata Congo/Sané, le bilan est satisfaisant. En effet, l’ensemble du programme connaît un taux d’exécution physique moyen de 89,7% dont 88,8% pour le sous-programme Finances publiques et 90,6% pour celui des Statistiques. Le taux d’exécution financière total est estimé à 86,8% dont 94,2% pour les Finances publiques et 78,3% pour les Statistiques. « Des résultats importants ont été obtenus parmi lesquels je peux citer l’ouverture effective de l’Ecole supérieure des statistiques de Ouagadougou qui va former les cadres statisticiens de niveaux licence et master. Il y a également l’adoption de la nouvelle Loi statistiques qui va permettre de promouvoir la production de statistiques au Burkina Faso. Nous avons aussi organisé le forum sur le civisme fiscal qui va permettre d’améliorer la recette fiscale », a-t-elle expliqué.

La satisfaction est aussi partagée par les premiers responsables du ministère. « Ces résultats indiquent globalement une mise en œuvre satisfaisante des activités du PAGPS sur la période sous revue », s’est félicité le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’Economie et des Finances.

Aissata Congo/ Santé (jaune), coordonnatrice du PAGPS et ses collaborateurs se sont dit satisfaits des résultats engrangés

En plus de l’examen du bilan, les participants se sont aussi penchés sur des points de plaidoyer pour la mise en place d’une nouvelle phase de projet d’appui institutionnel dans le secteur de la gouvernance économique, en se fondant sur l’appui financier de l’Union européenne. « L’analyse du secteur montre également que des défis demeurent toujours et méritent d’être pris en charge à travers d’autres initiatives à la suite du PAGPS », a relevé le secrétaire général.

A l’issue de cette journée studieuse, les parties prenantes du PAGPS ont passé en revue les activités réalisées au 30 novembre 2021 et balisé le terrain pour le plaidoyer et la mise en œuvre d’un nouveau programme qui permettra de poursuivre l’appui institutionnel à la gouvernance économique au Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima


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