L’AUTORITE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES (ARCEP) ORGANISE, DU 08 AU 10 AOUT 2022, A KOUDOUGOU UN ATELIER QUI REUNIT TOUS LES ACTEURS DU SECTEUR DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES AUTOUR DU THEME : « PRATIQUES DES OPERATEURS ET PREOCCUPATIONS DES CONSOMMATEURS SUR LES OFFRES COMMERCIALES DE SERVICES DE COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES AU BURKINA FASO ». L’OBJECTIF GENERAL DE L’ATELIER EST DE PERMETTRE A CES PRINCIPAUX ACTEURS DE DISCUTER DES PRATIQUES DES OPERATEURS SUR LES OFFRES COMMERCIALES, DE PARTAGER LES PREOCCUPATIONS DES CONSOMMATEURS Y RELATIVES ET DE DEGAGER DES RECOMMANDATIONS PERTINENTES POUR AMELIORATION ET L’ENCADREMENT DES PRATIQUES COMMERCIALES SUR LES MARCHES DE DETAIL POUR UNE MEILLEURE SATISFACTION DU CONSOMMATEUR.

Les plaintes des consommateurs vis-à-vis de leurs opérateurs de téléphonie au Burkina Faso font de plus en plus légion. Pour l’autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP), il est nécessaire que tous les acteurs du milieu puissent se réunir pour échanger sur les préoccupations des consommateurs.

« Les composantes de notre écosystème, ce sont les opérateurs, les consommateurs, l’État et nous-même régulateurs. Il me semble qu’il est important de se retrouver et d’échanger sur les préoccupations des consommateurs« , a reconnu Wendlassida Patrice Compaoré, Secrétaire exécutif de l’ARCEP.

Il se dit convaincu que c’est à travers le dialogue que des recommandations fortes pourront émerger afin de faire « avancer » le secteur des communications électroniques.

Aussi, explique-t-il à l’issue de cet atelier de discussion, il est attendu que les différents acteurs prennent des engagements pour le respect de leurs obligations. Le secrétaire exécutif de l’ARCEP va plus loin et promet des sanctions pour ceux qui prendront des engagements à l’issue de cet atelier sans pour autant les respecter par la suite.

Il faut le dire, les opérateurs de téléphonie mobile sont le plus souvent pointés du doigt par les consommateurs pour la qualité de leurs services qu’ils jugent mauvaise, et la cherté du service, etc. Adama Bayala du réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) s’est dit sceptique quant à la plus-value que cet atelier pourra apporter comme changement positif dans le milieu de la communication électronique et in fine aux consommateurs.

« C’est devenu une pratique courante de l’ARCEP qui réunit au moins une fois tous les ans les associations de défense des intérêts des consommateurs pour se concerter en vue de voir comment améliorer la qualité des services des opérations de téléphonie mobile. Mais vous avez constaté que malgré la fréquentation de ces rencontres, la qualité n’y est pas. Les services (de téléphonie mobile, NDLR) au Burkina Faso, je suis désolé de le dire sont de mauvaise qualité et excessivement chers. C’est d’ailleurs les plus chers de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il dépeint. Néanmoins, celui-ci dit espérer qu’au sortir de cet atelier, des solutions seront trouvées pour offrir de meilleurs services aux consommateurs et à bas prix.

Les opérateurs sur qui l’anathème est jeté montrent pourtant patte blanche et assurent être toujours à l’écoute de leurs clients. Théodore Diessongo, représentant de Moov Africa Burkina promet d’ailleurs qu' »il y a toujours cette dynamique de travailler à ce que les choses s’améliorent et que les consommateurs puissent percevoir les résultats tangibles suite aux actions qui sont mises en place« .

Hamadou Joseph OUEDRAOGO

 

Burkina 24


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