Le ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), organisent un atelier de formation au profit des acteurs du commerce transfrontalier à Ouagadougou, les 28 et 29 décembre 2021.

Cette formation vise à former ces différents acteurs en négociation commerciale, procédures administratives du commerce transfrontalier, prise en compte du genre et gestion d’entreprise commerciale. Au cours de ces deux jours d’échanges, les participants vont être outillés, entre autres, sur les notions de base en termes de négociations commerciales ; l’accomplissement des formalités du commerce extérieur au Burkina Faso ; les questions de genre et d’inclusion en lien avec le commerce transfrontalier et les outils et mécanismes de gestion inclusive des entreprises commerciales.

Intitulé « Commerce transfrontalier pour la consolidation de la paix dans la région du Liptako-Gourma », ce projet, lancé depuis mars 2021, a pour vocation de renforcer l’autonomisation des femmes et des jeunes commerçants dans ces trois pays, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger. En plus de la question de l’autonomisation des jeunes et des femmes, le projet vise prioritairement à répondre aux défis auxquels ces pays sahéliens font face, en l’occurrence l’insécurité, la pandémie du covid-19 et le changement climatique qui constituent des menaces pour l’économie de ces différents pays. Tout ceci, pour parvenir à la consolidation de la paix qui est le cheval de bataille des acteurs.

Le directeur des échanges commerciaux, Souleymane Ouédraogo, a salué l’accompagnement des partenaires pour la mise en œuvre du projet

Selon le directeur des échanges commerciaux, Souleymane Ouédraogo, le projet a pour vocation de renforcer la résilience et de faciliter la reprise socio-économique post covid-19 et le conflit au sein des communautés transfrontalières de la région du Liptako-Gourma. « La consolidation de la paix et la cohésion sociale par l’approfondissement de l’intégration économique et l’augmentation du commerce transfrontalier, la promotion de la compréhension mutuelle et le dialogue entre les communautés frontalières, le renforcement de la sécurité alimentaire, l’amélioration des moyens de subsistance et l’augmentation des possibilités de revenus, en particulier pour femmes et les jeunes, sont les principaux chantiers du projet », a indiqué le directeur des échanges commerciaux.

Le présent atelier, confie-t-il, consiste à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la chaîne logistique du commerce transfrontalier.

La représentante résidente adjointe du PNUD au Burkina, Isabelle Tschan, a réitéré l’engagement de sa structure pour l’atteinte des efforts de développement

L’idée de ce projet, renchérit la représentante résidente adjointe du PNUD au Burkina, Isabelle Tschan, est de prévenir l’extrémisme violent en mettant l’accent sur la cohésion sociale et la consolidation de la paix dans ces régions affectées par l’insécurité. A en croire la représentante résidente adjointe du PNUD, ce projet transfrontalier dans la région du Liptako-Gourma vise à renforcer le commerce de la paix. Au Burkina, le projet couvre trois régions. Il s’agit des régions du Centre, du Nord et du Sahel. Et dans chacune de ces trois régions, précise-t-elle, il y a deux communes dont six au total qui bénéficient du soutien du projet. Ce sont, Dori, Seytenga, Ouahigouya, Titao, Kaya et Yalgo.

Financé par le gouvernement japonais à hauteur de plus d’un milliard de francs CFA, le projet couvre une durée d’un an (mars 2021- mars 2022).

Serge Ika Ki (stagiaire)


Partager