Les restrictions budgétaires imposées au lendemain du coup d’Etat du 24 janvier 2022, ont été levées à la suite de l’entrée en fonction du nouvel exécutif.

Mais les budgets publics devront être exécutés selon des priorités et suivant une gouvernance vertueuse, indique une note officielle citée par l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Dans cette circulaire en date du 14 mars 2022, le ministre en charge de l’Economie, Séglaro Abel Somé, a informé, selon l’AIB, les ministres et présidents d’institutions, qu’avec l’entrée en fonction des membres du gouvernement de la Transition, les restrictions budgétaires sont levées.

En rappel, trois jours après le coup d’Etat du 24 janvier 2022, il avait été demandé aux ordonnateurs de s’en tenir strictement aux indispensables dépenses de fonctionnement.

Les engagements de nouveaux contrats, les dépenses relatives aux séminaires, aux ateliers, aux formations, aux missions et aux rétributions, avaient été gelés.

Toutefois, la levée des restrictions impose une priorisation des dépenses en vue de réduire le train de vie de l’Etat et suivant une gestion vertueuse, souhaite la Direction générale du Budget, indique l’agence d’information.


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